SHOTOKAN KARATE
TRADITIONNEL
Club de Préseau-sepmeries
Accueil Adresse-Contact-Organigramme Dojo kun
Sensei
Hidetaka Nishiyama
Sensei
Ibrahim El Marhomy
Passeport sportif
fktamaf
·
HISTOIRE
ET PHILOSOPHIE
L’histoire du Karaté Traditionnel commence au XVe siècle sur l’île
d’Okinawa au Japon. « Karaté » signifie mot à mot « main vide » (Kara =vide et
Té = main), sous entendu « main vide d’arme ».
L’une des caractéristiques de ce type d’art martial est l’utilisation de toutes
les parties du corps pour porter des coups et contrer ceux de l’adversaire, on
parle donc ici d’art martial d’autodéfense.
Mais lorsque l’on retrace l’histoire du Karaté on doit obligatoirement
parler de ses origines chinoises. L’un des premiers qui les souligna fût le
grand maître Funakoshi. Il enseigna le développement du corps par l’exécution
successive et rapide de techniques permettant de réduire la résistance de
l’adversaire.
La transmission de son savoir dans les techniques de cet art martial, s’enrichit
par les notions de force mentale et spirituelle liant le corps à l’esprit,
précepte que l’on retrouve dans la philosophie Zen.
En 1935, Funakoshi ouvre son propre Dojo
(salle d’entraînement) le Shotokan. C’est dans ce Dojo qu’il recevra la plupart
de ses élèves qui deviendront, pour certains, ses disciples et pour beaucoup
les principaux maîtres du Karaté do japonais. C’est le cas de Nishiyama (né en 1928 à
Tokyo et aujourd’hui 9e DAN), qui en 1943 commence l’enseignement du Karaté
sous sa direction.
Senseï Nishiyama consacre toute son énergie à la pratique et à l’enseignement
de cet art martial : Co-fondateur et Président de la première Fédération
Universitaire de Karaté au Japon (1951) ; il est le fondateur de la Fédération
amateur américain de Karaté et l’organisateur du premier Championnat National
de Karaté à Los Angeles (1961) où il a également établit son Dojo.
Puis des dérivés au karaté se sont développés tel que
le karaté sportif (moderne) ou le full contact, qui sont des sports de combat
pied/poing, pour différencier son enseignement et préserver la forme originelle
du karaté, des autres types de Karaté, Senseï Nishiyama, l’enrichit du
caractère « traditionnel », signifiant ainsi sa volonté de préserver l’âme de
l’art du Budo, terme japonais issu des Samouraï, où le corps et l’esprit sont
liés dans l’apprentissage de cet art martial.
Il crée ainsi en 1965, l’I.T.K.F (Fédération de Karaté Traditionnel
International) qui sera la première à demander au C.I.O de faire rentrer le
Karaté Traditionnel aux Jeux Olympiques en 1975.
En 1987, le C.I.O reconnaît l’I.T.K.F comme la Fédération développant et
valorisant le Karaté Traditionnel dans le monde.
Dans les années 70, le Karaté subit quelques dérives
et différentes formes apparaissent dont le Karaté Sportif (moderne). C’est
pourquoi le C.I.O définit en 1993 l’I.T.K.F comme unique représentante du
Karaté Traditionnel et la F.M.K (Fédération Mondiale de Karaté ex W.U.K.O) pour
le Karaté Sportif (moderne).
De nos jours, beaucoup de clubs de Karaté existent,
mais très peu d’entre eux incorporent dans leur enseignement les règles et la
philosophie même du Karaté Traditionnel comme Art Martial.
La FSKAM est affiliée à la F.K.T.A.M.A.F (Fédération
de Karaté Traditionnel et Art Martiaux Assimilés en France) est la seule
représentante affiliée à l’I.T.K.F ; elle défend ces valeurs et entend
maintenir les plus hauts idéaux du Karaté Traditionnel à travers les
enseignements qu’elle délivre ou les compétitions auxquelles elle participe.
Fondements et règles du Karaté Traditionnel
Le Karaté Traditionnel ou Karaté do est un art martial d’autodéfense. Ses
premières règles sont le respect et la non violence.
Il utilise le corps de la manière la plus efficace et est basé sur le concept
de Todome-Waza (coup déterminant) définit comme « technique suffisante pour
neutraliser l’adversaire ».
En matière d’autodéfense, le Karaté do considère que
la taille de l’adversaire n’est pas importante, il n’existe que des catégories
d’âges. Pour les compétitions le Karaté Traditionnel utilise le sport comme un
moyen de mettre en valeur le développement humain et notamment en améliorant la
stabilité émotionnelle.
Bien plus qu’une pratique sportive, l’enseignement du
Karaté Traditionnel est un accompagnement au développement de l’individu tant
au niveau physique, que mental et spirituel. C’est une ligne de conduite qu’un
maître et son élève suivent tout au long de leurs vies, c’est l’enseignement
d’une philosophie de vie où le corps et l’esprit ne font qu’un (art du Budo).
Une des premières règles enseignées dans le Karaté
Traditionnel est le respect.
Un cours de Karaté Traditionnel commence et s’achève par l’énumération de cinq
commandements, appelés le Dojo Kun :
|
- Cherchez la perfection du caractère Le Dojo Kun a pour but de mettre l’individu dans un
état d’esprit de concentration et d’écoute. |
|
Enseignement du Karaté Traditionnel
Le Karaté Traditionnel est un art martial
d’autodéfense et à travers sa pratique le maître amène l’élève à développer
plusieurs points essentiels à son évolution physique, mentale et spirituelle :
- connaissance de soi
(physique et mental)
- travail sur l’émotion
- autoanalyse
- réactivité
- auto défense
Les cours sont divisés en 3 parties : Kihon, Kata, Kumité.
De la discipline sportive à la discipline éducative
Le Karaté Traditionnel peut être pratiqué par tous : Hommes, femmes,
enfants, adolescents, tous petits (dès l’âge de 4 ans), et même par des seniors
L’enseignement de cette discipline permet à chacun d’évoluer dans sa vie
professionnelle, personnelle et scolaire.
Pour les hommes et les femmes, la pratique du Karaté
Traditionnel leur enseigne la confiance et les aide à gérer des situations
parfois difficiles. Cet apprentissage devient alors un plaisir qui donne une
règle de vie adaptée à chacun.
C’est une philosophie de vie dans laquelle « la force physique n’est rien
sans la force de l’esprit ».
Le Karaté
Traditionnel aide les jeunes à développer leur personnalité et joue un rôle
dans l’éducation. Ils apprennent la patience, la persévérance, à devenir
humble, à transformer des situations de conflits en situations de non violence,
à respecter les autres. Ils développent leur attention et leur mémoire, ce qui
les aide à améliorer leurs résultats scolaires, et se retrouvent par conséquent
en situation de réussite.
Lors de
la réunion de la « 101ème Session », en 1993, le Comité Olympique International
décide que le Karaté Traditionnel est régi par l’I.T.K.F. ( International Traditional Karate
Federation).
Le Conseil
d'Administration de la I.T.K.F. est constitué
des membres issus des fédérations nationales de Karaté Traditionnel
(actuellement, plus de 100 membres).
La fonction principale de l’ITKF est de fixer les compétitions de Karaté
Traditionnel, de formuler les règles et réglementations pour les juges, les
athlètes et les officiels, et de promouvoir le développement du Karaté
Traditionnel dans le monde.
Les fédérations nationales membres
de l’ITKF sont
composées des associations, des pratiquants, et des athlètes pratiquant le
Karaté Traditionnel.
La première
fonction des fédérations est de promouvoir le Karaté Traditionnel sur le
territoire national et d’organiser des manifestations sportives accessibles à
tous les styles de Karaté Traditionnel connus (Shotokan, Shito-Ryu, Goju-Ryu,
etc..) avec pour mission de contribuer à l’épanouissement des personnes.
La deuxième fonction des fédérations est de
conduire les compétitions de Karaté Traditionnel d'après les règles techniques
établies par l’ITKF, de veiller à la formation des athlètes, ainsi que de
sélectionner et envoyer les équipes nationales à des compétitions
internationales.
Toutes les fédérations nationales doivent
organiser des réunions sportives, ouvertes à tous les athlètes de Karaté
Traditionnel.
Un Conseil d'Administration International des
Sports établit les règles et la réglementation des
disciplines que les athlètes choisissent librement et individuellement.
La FKT
(Fédération de Karaté Traditionnel) provient de l’association FSKA (France
Shoto Karaté Association) à laquelle elle succède en 1985.
En 1997,
la FKT prend le titre de FKTF (Fédération de Karaté Traditionnel en France)
afin d’être mieux située au niveau national.
En 1998,
la FKTF devient la FKTAMAF (Fédération de Karaté Traditionnel et Arts Martiaux
en France).
La FKTAMAF est la seule fédération représentante de l'I.T.K.F. (Fédération de Karaté Traditionnel International) présidée par Maître
NISHIYAMA et de l'E.T.K.F. (Fédération de Karaté Traditionnel Européenne)
présidée par Vladimir JORGA.
La
FKTAMAF établit son calendrier sportif. Elle propose tout au long de l'année
des séminaires nationaux et internationaux avec Senseï NISHIYAMA, Senseï EL
MARHOMY et d'autres experts. Elle met en place des stages nationaux et des
stages de ligues. Elle propose des cours à l’intention des professeurs, des
compétitions pour enfants, adolescents et adultes. Elle forme des arbitres.
La
FKTAMAF régit une équipe nationale avec ses séances d'entraînements, qui
représente la France au niveau européen et mondial.
NOTRE ORIGINALITE
La Fédération de Karaté Traditionnel en France (FKTAMAF) est la seule
fédération apte à représenter le Karaté Traditionnel tel qu’il est reconnu par
l’ITKF. L’esprit du Budo est au centre de sa philosophie et de sa pratique. La
fédération promeut ses valeurs par la transmission de maître à disciple.
Le Karaté Traditionnel n’est pas un sport de combat pied/poing. C’est un
art martial dont la pratique sur la durée peut seule établir les progrès réels
de la personne.
En tant qu’art d’autodéfense, le Karaté Traditionnel utilise le corps humain de
la manière la plus efficace. La notion de « Todome-Waza » fonde le Karaté
Traditionnel (celle-ci se définit comme une technique suffisante pour
neutraliser l’adversaire).
La « victoire » n’est donc pas le but ultime du Karaté Traditionnel. En matière
de compétition, le Karaté traditionnel utilise l’art martial comme un moyen de
mettre en valeur les qualités humaines, notamment en améliorant la stabilité
émotionnelle du pratiquant. Si les règles de compétition en Karaté ne reflètent
pas l’essence de l’art martial, il se coupe de ses racines et devient un sport
de combat.
A travers le Karaté Traditionnel, l’être humain a la possibilité d’améliorer
ses capacités physiques et mentales. Les deux aspects sont liés.
La pratique du Karaté Traditionnel permet à tous d’évoluer dans la vie
personnelle, professionnelle, et scolaire. Pour les hommes et pour les femmes
la pratique du karaté traditionnel facilite une plus grande confiance, elle
permet de gérer des situations difficiles.
Pour les jeunes, le Karaté Traditionnel aide à développer la personnalité et à
éduquer le mental, à devenir plus humble et à transformer des situations de
conflit en situation de non-violence. Ils peuvent apprendre ainsi à respecter
les autres.
Les instructeurs de Karaté traditionnel dirigent leurs élèves dans la bonne
direction. Les instructeurs gagnent leur respect et leur confiance en
démontrant le meilleur caractère et la meilleure conduite possible.
Parallèlement, ils poursuivent leurs propres progressions à travers un
entraînement approprié. Les instructeurs demeurent à la tête de leurs élèves pour
leur montrer la voie.
Les instructeurs analysent soigneusement la condition individuelle, physique,
psychologique et mentale de chacun des étudiants ; ils sont le plus à même de
les guider dans une direction bénéfique à leur développement.
En ce qui concerne l’enseignement des enfants, les cours sont adaptés à chaque
tranche d’âge. C’est l’instructeur qui s’adapte et adapte ses cours aux besoins
des enfants, et non l’inverse. L’instructeur a pour tâche d’intéresser les
enfants, de leur faire aimer la pratique du karaté, d’améliorer leur
concentration, leur imagination, de maîtriser l’espace. Sur le plan
relationnel, l’instructeur de Karaté Traditionnel met en valeur chez eux le
code moral, et il les amène à respecter les autres en retenant toute conduite
violente.
9. Le karaté est la quête d'une vie entière. – Les 20 préceptes directeurs du KARATE-DO – – Gichin FUNAKOSHI – |